Le Balcon, sa voute etoilée...

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Rasp la déposa à terre, elle n'avait pas beaucoup protesté même lorsque les fougères étaient tombées.

Il lui sourit et lui montra la grotte d'un geste large :

N'ayez pas peur, elle n'est pas habitée !

Il regarda le ciel avec un froncement de sourcils et ajouta :

Ici nous serons à l'abri de l'orage qui se prépare, venez.

Il la prit par la main et la mena à l'entrée de la grotte, juste à temps !
De grosses gouttes de pluie commencaient à s'écraser sur le sol, le vent se levait, les éléments se déchaînaient.

Debouts à l'entrée, ils se retournèrent pour admirer le spectacle.
Il s'approcha par derrière, l'entoura de ses bras et la serra contre lui. Il l'embrassa légèrement dans le cou, sur la joue, la sentant frissonner sous ses lèvres...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Il finit par la poser à terre et par l'entrainer dans la grotte juste avant que le ciel ne leur tombe sur la tête déversant des trombes d'eau.

Se rapprochant de l'entrée de la grotte, ils purent apprécier le feu d'artifice donné par Mère Nature, ses éclairs éclairant le paysage et la grotte, remplaçant la lune et ses rayons curieux.

Et forcément dans la grotte, pas de fougère, pas de végétation d'ailleurs et sortir pour aller en chercher voulait dire se retrouver douchée.

Pendant que Marie réfléchissait à comment sauvegarder un brin de pudeur vu la situation, Rasp passa derrière elle et l'enlaça, le prenant contre lui.

Puis se furent au tour de ses lèvres de se coller à son cou puis sa joue et d'y déposer de légers baisers.

Son cou, il avait touché son cou...Il ne pouvait pas le savoir vu qu'elle ne le criait pas sur les toits mais il venait en quelques secondes de trouver son point faible et le résultat ne se fit pas attendre. Un long frisson remonta le long de son dos jusqu'à sa nuque, Marie priant pour qu'il pense qu'elle avait froid. Quoique... Et s'il se mettait en tête de la réchauffer. La couleur pivoine refit son apparition, heureusement pour elle pas d'éclair à ce moment là.

Rasp, que.. faites-vous....

Garder la tête froide, la cogrotte c'était elle la coupable, elle n'avait pas l'habitude d'en boire, ou la pécheresse que lui avait fait goûter Alcyone en taverne.

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Rasp sentit Marie frissonner sous ses baisers...

Marie, vous allez me rendre fou...

Il la tourna vers lui et plongea son regard dans le sien.
Les joues rouges, le souffle qui s'accélérait, elle était magnifique.

Il lui caressa le visage , puis l'embrassa par petites touches, sur les joues, les yeux, le nez, finissant comme par accident à la commissure des lèvres...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Vous rendre fou? Mais je n'ai rien fait... C'est vous qui m'embrassez et me faites rougir.

Il fit tourner vers lui, la regardant dans les yeux. Marie sentit son coeur s'emballer, semblant décidé qu'il serait aussi bien hors de sa poitrine tellement il battait fort.

Sa main sur sa joue puis ses lèvres posant des baisers sur son visage, finissant au coin de ses lèvres et la jeune femme ne résista pas.

Ses yeux noirs l'hypnotisaient, elle tourna légèrement la tête et déposa un baiser sur ses lèvres.

Est-ce cette folie là dont vous parlez?

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Elle l'avait embrassé !

Folie ? Oui sans doute est-ce folie de ma part d'oser espérer...

Il s'interrompit, l'embrassa tendrement et lui murmura :

Soyons fous au moins pour une nuit Marie, oublions le monde et ses tracas... laissons nous gagner par cette douce folie.

Il s'approcha encore plus près d'elle et l'embrassa passionnément, ses mains partant à la découverte de trésors encore cachés...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Marie répondit à son baiser, murmurant en retour

Une nuit? Ne suis-je donc que cela à vos yeux?

Il se montra plus pressant, l'embrassa passionnément, l'attirant à lui tandis que ses mains se perdaient sur elle, faisant naitre de nouveaux frissons.

Oublier... La jeune femme se blottit contre lui, posant ses mains dans son dos.

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Rasp tenait Marie contre lui, frissonnante et troublée.

Une nuit... oui, la plus belle, vous et moi, seuls sur cette île hors du monde, hors du temps.

et demain... mais chuuuut ne parlons pas de demain.

Il la prit dans ses bras, la coucha sur le sol recouvert de mousse et commença à explorer ses courbes divines de ses mains, de sa bouche affamée...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Marie, couchée sur la mousse, s'abandonna, le laissant parcourir son corps, s'en rassasier...

Non mais dites donc vous là.. Vous avez vraiment cru que vous alliez assister à la scène? Tsss bande de petits jocriss comme dit notre cher cardinal.

Disons pour satisfaire votre curiosité qu'il se passa des choses dans cette grotte qui ne regarde que nos deux héros et que oui une grotte ça résonne.

Depuis cette nuit, on connait non seulement l'allure du léviathan mais également son cri. Et puis c'est tout.

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Rasp s'éveilla le premier.
Comme les cheveux de Marie lui chatouillaient le nez, il éternua violemment et s'écarta pour ne pas la réveiller.

Elle bougea dans son sommeil mais n'ouvrit pas les yeux.
Il resta à l'écart, accroupi, les yeux fixés sur Marie, se demandant ce qui allait se passer maintenant.

Elle fit un mouvement, il se leva et s'approcha.
S'agenouillant près d'elle, il lui caressa le visage tendrement et la vit se réveiller peu à peu...

Leur nuit avait été sauvage, tendre, magique... mais là le trac le gagnait, il ne savait comment elle allait réagir en ce nouveau jour.

Il ne voulait pas la perdre...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Marie s'était endormie rapidement, épuisée, et avait dormi d'un trait, telle une marmotte en hibernation.

Elle rêvait toujours quand un bruit d'éternuement commença à la tirer de son sommeil, la faisant se retourner.

Une caresse sur son visage, un oeil s'ouvrait puis l'autre, un visage d'homme penché au-dessus d'elle.

Un visage d'homme???!!! Marie se réveilla tout à fait, perdue pendant quelques secondes puis tout lui revint en mémoire. Les mariages, la danse, le balcon, le lac puis la grotte, l'orage et la nuit... Elle rougit en se repassant certaines scènes et finit par remarquer l'air soucieux de Rasp.

A quoi pensait-il ainsi penché sur elle? Regrettait-il? Cherchait-il les mots pour lui expliquer que c'était une erreur? Prenant une grande inspiration elle murmura

Bonjour Rasp.

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Il la regardait s'éveiller, devina son instant de confusion alors qu'elle semblait ne pas le reconnaitre et sentit son coeur se serrer.

Puis la mémoire lui revint, il voyait sur son visage des émotions s'afficher, elle rougit... il lui sourit.

Elle le regarda, et semblant prendre courage, lui dit Bonjour.

Bonjour Marie, je... il s'interrompit, oublieux de tout ce qu'il voulait lui dire, prit son visage dans ses mains et l'embrassa fougueusement.

Marie...

Le souffle court, il la regarda dans les yeux :

Je ne veux et ne pourrai pas oublier cette nuit Marie.

Ne me dites pas que cette soirée et cette nuit étaient une erreur, ou alors une magnifique erreur que je suis prêt à commettre tous les jours qu'Aristote me donnera à vos côtés.

Puisse-t-il m'accorder un tel bonheur...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Rasp sourit, lui dit bonjour à son tour puis son expression soucieuse revint se poser sur son visage.

Avant qu'elle ne puisse dire un mot, il posa ses lèvres sur les siennes, un baiser comme il lui en avait donné plus d'un la nuit précédente, faisant à nouveau battre son coeur à vive allure, achevant de la réveiller tout à fait.

Puis ce fut un flot de paroles qui se déversa de ses lèvres tandis que leurs yeux ne se lâchaient pas, elle l'écouta lui expliquer qu'il ne voulait pas oublier cette nuit, qu'il voulait qu'elle se renouvelle à l'infini.

La jeune femme sourit timidement et posa une main sur sa joue, dégageant son front d'une mèche rebelle.

Tout en l'observant, Marie essayait de réfléchir, d'écouter ce que ce coeur qui s'emballait lui disait.

Une erreur? Non ça n'en était pas une. Mais vous me connaissez si peu. Je ne suis pas facile à vivre savez-vous?

Et puis, avez-vous conscience que je ne suis pas une femme sans passé? J'ai deux enfants auxquels je tiens plus que ma vie, une histoire déjà chargée avec les hommes, j'ai été mariée et cette expérience ne me porte pas à recommencer.

Etes-vous sûr de vouloir que je sois près de vous?

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Marie était pleinement réveillée maintenant. Comme elle lui caressait le visage, il intercepta sa main et la porta à ses lèvres.

Elle lui répondit en lui parlant de ses enfants et de son passé.
Il lui sourit :

Oui je veux être à vos côtés, malgré tous vos défauts affreux et votre très lourd passé... Il éclata de rire et l'embrassa.

Il se leva et lui tendit la main...

Vous sentez-vous prête à affronter le monde avec moi Marie ?
Je crois qu'il est temps que nous rentrions, ils doivent s'inquiéter de la disparition de la régente...

Venez, je pense que nous n'aurons pas à traverser le lac à la nage cette fois, il doit y avoir une barque amarrée non loin d'ici.

Venez vous ?

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Marie soupira, oui le moment d'oubli loin de tout était fini et passé et il fallait revenir au monde.

Elle était régente et avait des responsabilités qu'elle ne pouvait certes abandonner.

Prenant sa main, elle se leva à son tour et se tourna vers la sortie de la grotte.

L'orage était du passé et le ciel avait repris sa teinte bleue, sans un nuage, juste un vent léger faisant s'agiter les feuilles.

Une barque... D'accord. J'espère que quelqu'un aura récupéré ma robe.. Que je ne me promène pas dans cette tenue.

Elle rit et commença à sortir de la grotte avant de se retourner vers lui.

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Rasp regarda Marie avec appétit.

Hum, moi votre tenue me plait bien vous savez ?
il sourit

Bien, suivez-moi, je crois que c'est par là !

Main dans la main comme deux jeunes amants, ils longèrent la berge à la recherche de la barque salvatrice. Ils la découvrirent enfin cachée sous les branches tombantes d'un saule pleureur.
Rasp sauta dans la barque d'un geste sûr, se tourna vers Marie et lui tendit la main.

Venez, nous accosterons près de la maison, peut-être pourrons nous passés inaperçus et éviter les regards indiscrets. Nos tenues sont pour le moins inhabituelles je le crains.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Ils étaient sortis de la grotte et avaient fini par trouver une barque comme l'avait supposé Rasp.

Elle prit sa main et monta dans la barque, manquant de tomber et se rattrapa à lui.

Je crains de ne pas avoir le pied marin.

Vous croyez vraiment qu'on ne sera pas attendu par votre famille? Qu'ils n'auront rien remarqué? Les connaissant j'en doute.

Marie s'assit et lui sourit tandis qu'il commençait à ramer en direction du village.

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Rasp retint Marie de justesse avant qu'elle ne bascule dans l'eau et l'aida à s'installer. Puis il prit les rames et mena la barque rapidement loin de la berge en direction de la rue du chat qui perche.

La famille ? oh prions Aristote pour qu'ils dorment tous encore !
Il est encore tôt et ils ont dû veiller tard hier soir avec la fête...

Vous ne les connaissez pas comme moi !
S'ils s'aperçoivent de quelque chose, ma vie va devenir un enfer !

Grommelant et pestant contre sa famille, il continua à ramer vigoureusement et bientôt ils arrivèrent en vue de la maison où brillaient encore quelques lumières.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

L'île s'éloignait d'eux tandis que les maisons et le port se rapprochaient de plus en plus.

Certes elle ne les connaissait pas autant que lui mais un peu tout de même et elle se doutait que si l'un d'eux les apercevait, ils allaient avoir droit à une réception genre remarques et sourires en tout genre.

Les lumières sont encore allumées Rasp... Je suis sûre qu'ils nous attendent.

Et si on s'enfuyait? Oui je sais je dis n'importe quoi. Mais le premier qui s'avise de me faire la morale sur le jardinage...

La barque toucha terre et Rasp en descendit, lui tendant la main pour l'aider à descendre.

Marie, un peu inquiéte, ne cessait de jeter des regards à droite et à gauche, espérant ne croiser personne.

Membre de la Famille Nombre de messages : 263 Date d'inscription : 12/04/2007

La fête avait duré toute la nuit. Les convives semblaient s'êtres amusé, Bess était un peu restée à l'écart, vu toute la cogrotte ingurgitée elle n'était pas certaine d'être présentable devant les grands personnages présents.

Le matin commencait à poindre, elle avait rejoint Haute qui lui avait proposé une ballade sur la berge du lac, ils étaient donc bras dessus bras dessous, se murmurant des mots doux et des confessions qui ne regardent qu'eux.

Un bruit d'eau la fit se retourner, Rasp sortait d'une barque trés trés trés légèrement vétu... tendait la main à ce qui semblait une jeune femme encore plus légèrement vétu, si tant est qu'elle l'était... vétue bien entendu.

Bess laissa échapper un OOOhhhhh, rougit et regarda Erwan qui semblait ne pas perdre une miette du spectacle

Invité

Alerté par le clairon retentissant qu'il connaissait si bien, le Vieux émergea de la pile de coussin où il s'etait réfugié. A quoi pouvait servir cette relative tranquilité dès lors que Milane se mettait en tête de le harceler? Autant obtempérer rapidement, quoique pateusement.

- Oui ma Tendre, que se passe-t-il? Hein? Non je ne vois rien... qu'une magnifique lune montante, ronde et blanche, quoique légèrement mouvante dans le reflet de l'onde...
...
LA REGENTE!

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Et voilà, adieu le discret retour sur la terre ferme.

Déjà qu'ils se retrouvaient nez à nez avec Bess et Erwan, Marie se cachant tant bien que mal derrière Rasp, c'était maintenant Milane qui du haut du balcon alertait le patriarche.

Marie soupira et murmura à Rasp.

On est dans de beaux draps.. D'ailleurs à ce propos si vous pouviez me trouver de quoi me vêtir un peu plus.. Je n'ai guère envie que tout Ventadour se rince l'oeil.

Le temps de dire ça et le peu de gens n'ont au fait de sa présence en ces lieux l'étaient désormais au cri d'Has.

Membre de la Famille Nombre de messages : 828 Date d'inscription : 13/12/2006

Quand il aperçut Erwann et Bess, Rasp prit la main de Marie et pressa le pas, bien décidé à les éviter coûte que coûte et à rejoindre aussi vite que possible sa maison du 3 rue du chat qui pêche où ils seraient à l'abri des regards indiscrets...
Peine perdue ! Un cri reconnaissable entre tous lui fit lever la tête, il blêmit à la vue de Milane hillare qui pointait son doigt dans leur direction.

Marie se rapprocha de lui, tentant en vain de cacher la légèreté de sa tenue... et lui demandant de lui trouver rapidement de quoi la vêtir un peu plus dignement.

Has arriva...et beugla, tout le quartier devait maintenant être éveillé et mis au courant de leur escapade nocturne.

Il se tourna vers elle : Ne vous inquiétez pas Marie, je vais trouver une solution...

Puis il regarda Haute qui s'éloignait et un grand sourire s'élargit sur son visage...
Il mena Marie vers un bosquet et partit en courant vers son cousin qui portait sa cape des dimanches.

Il se glissa subrepticement derrière le couple qui chuchotait et gloussait, et, d'un geste vif, tira sur la cape qui n'offrit aucune résistance, ce qui le déséquilibra quelque peu et le fit trébucher.

Reprenant son équilibre, avant que Erwann ou Bess n'aient pu réagir, il tourna les talons et alla retrouver Marie qu'il recouvrit immédiatement du vêtement salvateur.

Regardant Has et Milane, il leur fit une grimace et les foudroya du regard ...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 16/03/2007

Tout se passait beaucoup trop vite et à ce train là toute la ville serait au courant avant même qu'ils soient entrés dans la maison de Rasp.

Non mais quelle idée aussi de passer la nuit sur une île et dans une grotte...

Marie soupira puis sourit, bon le retour était mouvementé mais la nuit passée valait bien quelques remous.

Elle resserra la cape d'Erwan sur ses épaules et suivit le regard de Rasp.

Bon de toute façon maintenant tout le monde est au courant, je crois que nous devrions avancer avant que toute la famille sorte et qu'on se retrouve coincé.

Membre de la Famille Nombre de messages : 263 Date d'inscription : 12/04/2007

Aprés le cri de Milane qui devait certainement rameuter une grande partie des ventadours, le beuglement d'Has avait certainement réveillé le reste du village qui ne l'était déjà, Bess et Haute s'étaient éloigné en gloussant de la situation .... bien content que le Gouverneur soit pris en flagrant délit.

Chuchottant et riant, ils ne virent pas Rasp derrière eux, celui ci se précipita sur Erwan, tirant sur sa cape d'un coup sec, ils eurent à peine le temps de se retourner que le Cousin partait déjà en courant.

Bess furieuse cria :

Dit donc toi ! ramène ça immédiatement !!!!!

Elle allait s'élancer à la poursuite du voleur, lorsqu'elle senti la main d'Erwan posée sur son bras, il était hilare :

Laisse ma douce, je pense que Marie en a plus besoin que moi...

Bess se retourna et vit Rasp couvrir les épaules de sa belle en un geste protecteur.

Tu as sans doute raison.... *pouffant de nouveau* laissons les se dépatouiller de ton cousin et son épouse....

Invité

Le p-re Saincte Merveille rentra précipitamment dans la maison, une Milane goguenarde au bout du bras. Fermant la fenetre, il put beugler a tout vat.

- Branle ba s le combat. Tous au banc de nage... euh.. nan...
Bon on a rien vu rien entendu petit Jesus... Ne mettons pas la Régente dans l'embarras. On ne sait rien.... enfin, on pourra rien prouver en tout cas!
Ils arrivent! Commencez à siffloter tous!

Puis il feignit d'astiquer un poêlon en cuivre de sa manche à la propreté douteuse.
... en sifflotant.